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Des cellules endothéliales humaines (cellules des parois des vaisseaux sanguins) ont été utilisées dans cette étude. Les cellules ont été exposées à un rayonnement par impulsion de 900 MHz pendant une heure et les effets ont été comparés à ceux observés avec l'exposition fictive. Le DAS moyen était de 2 W/kg (entre 1,8 et 2,5). L'augmentation du nombre de protéines devenues phosphorylées, c.-à-d. ayant ajouté un phosphore venant du milieu de culture, n'a pas plus que triplé. La plupart des protéines n'ont pas été identifiées, mais la protéine du stress (hsp 27) a elle été identifiée. La phosphorylation de la hsp 27 était passagère et n'était plus visible 1 à 4 heures après l'exposition. On notait également une augmentation du nombre de hsp 27 après l'exposition RF et dans l'expression de p38MAPK, un enzyme faisant partie de la réponse du stress. Les effets étaient non-thermiques. Les auteurs affirment que le fonctionnement général de la phosphorylation des protéines suggère que le rayonnement du téléphone cellulaire active une variété de voies cellulaires comme les voies de réponse du stress hsp27/p38MAPK. Ils émettent l'hypothèse que l'exposition répétée au rayonnement cellulaire pourrait faciliter le développement du cancer du cerveau en interférant avec le processus normal de mort cellulaire, permettant ainsi aux cellules anormales de s'accumuler. Ils affirment également qu'une augmentation de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique pourrait se produire. Toutefois, les auteurs mettent l'emphase sur le fait que plus de recherches sont nécessaires afin de déterminer si le rayonnement des téléphones cellulaires a des effets sur la santé.
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