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Le Projet EMF international de l'OMS Ce projet a été lancé pour répondre aux préoccupations quant aux effets possibles sur la santé liés à une exposition aux sources de CEM dans la vie de tous les jours. Il ne s’agit pas d’un programme de recherche proprement dit, mais d’un programme visant à faciliter l’adoption d’une démarche globale en matière de recherche. Le projet, qui a débuté en 1996, devait être complété en 2005. Le financement de ce projet est assuré par des contributions de pays membres de l’OMS et d’organisations non gouvernementales approuvées par l’OMS. Le projet propose d’évaluer les effets sur la santé et l’environnement provoqués par l’exposition à des champs électriques et magnétiques statiques et variables, compris entre 0 Hz et 300 GHz. Cette gamme de fréquences inclut les fréquences statiques (0 Hz), les ondes mégamétriques (0 à 300 GHz), les fréquences intermédiaires (> 300 Hz à 10 MHz) et les champs de radiofréquences (>10 MHz à 300 GHz), ainsi que les CEM produits par les lignes d’énergie électriques, les réseaux de transport d’énergie, les systèmes de télécommunications, les antennes radio et télé, les téléphones mobiles, les fours à micro-ondes, les radars et l’équipement médical et industriel. Les objectifs de ce projet s’énoncent comme suit :
L’OMS collabore avec un grand nombre d’autres organismes dans le cadre du projet CEM :
Pour plus de renseignements sur ce projet, visitez le site Web www.who.int/peh-emf/project/en qui propose une base de données sur les recherches complétées et celles en cours dans le monde entier. Ce site Web fournit des renseignements sur les projets qui sont menés partout dans le monde, pour étudier les effets de l’exposition aux champs électromagnétiques sur les systèmes biologiques. On y présente des renseignements sur des études réalisées sur des humains (études épidémiologiques et tests de provocation en laboratoire), des animaux (in vivo) ainsi que des cultures cellulaires et des systèmes artificiels (in vitro). Le site présente également des études techniques visant à caractériser et à quantifier l’exposition aux CEM dans ces systèmes, ainsi que des études théoriques examinant les mécanismes d’interaction possibles de l’énergie électromagnétique. La base de données contient des études qui couvrent les rayonnements non ionisants du spectre électromagnétique et elle est divisée en deux sections (base de données sur les projets et liste de citations). The direct link to this area is www.who.int/peh-emf/research/database/en/index.html . La base de données sur les projets, qui se veut la plus exhaustive possible, inclut des études complétées, des projets récemment mis en œuvre et des études de suivi en cours qui n’ont pas encore été publiés. Son mode d’interrogation propose diverses catégories (p. ex., bandes et sous-bandes de fréquences, type et sous-type d’étude, organisme de financement, nom du chercheur) et chaque entrée inclut une description sommaire condensée du projet. En date du 14 septembre 2007 , 1294 études sur les radiofréquences figuraient dans la base de données. La liste des citations présente la liste complète des références; l’interrogation de cette liste peut se faire selon un nombre plus limité de catégories (p. ex., bandes et sous-bandes de fréquences, type et sous-type d’étude, nom du chercheur, mots clés et date de publication). En date du 12 septembre 2007, cette liste incluait 3040 études sur les radiofréquences. De plus, les deux bases de données sont liées (en aval et en amont), de sorte que l’identification d’un projet donnera immédiatement accès à toutes les publications pertinentes, et vice-versa. Enfin, un tableau récapitulatif permet de voir le nombre de projets en cours, de projets connus mais non publiés et de projets publiés dans une catégorie donnée. En date du 14 septembre 2007, 303 projets en cours, 116 projets déclarés mais non publiés et 2228 études publiées y figuraient, répartis entre les catégories suivantes :
Chaque tableau récapitulatif est relié à la base de données et à la liste de citations, pour ceux qui veulent plus de renseignements. Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) est rattaché à l'Organisation Mondiale de la Santé. La mission du CIRC consiste à coordonner et à diriger la recherche sur les causes du cancer humain, sur les mécanismes de carcinogenèse, et à mettre au point des stratégies scientifiques visant à enrayer le cancer. Le CIRC coordonne une série d'études cas-témoin multinationales àfin de déterminer si l'exposition RF est associée aux risques de cancer. D'autres risques environnementaux et endogènes potentiels seront également étudiés. On étudie le névrome acoustique, le gliome, le méningiome et les tumeurs de la parotide. L'Australie, le Canada, le Danemark, la Finlande, la France, l'Allemagne, Israël, l'Italie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Suède et le Royaume-Uni participent à ces recherches. Les É.-U. pourraient également y participer. Les résultats sont prévus en 2004. Les études devraient compter environ 6 000 cas de gliomes et de méningiomes, 1 000 cas de névromes acoustiques, 600 cas de tumeurs de la parotide et près de 10 000 témoins. Cette étude sera la plus importante jamais réalisée et devrait aider à répondre à quelques questions sur l'association entre le cancer et le cellulaire. Les résultats de ces études seront publiés dans une série d’articles. Pour plus de renseignements à ce sujet, voir la rubrique « Programmes de recherche – Étude Interphone » ou consulter le site www.iarc.fr. et suivre les liens « Organigramme du CIRC » et « Groupe rayonnements ». Commission
européenne
Le gouvernement australien a accordé 4,5 millions de dollars sur 4 ans et demi pour le Radiofrequency Electromagnetic Energy Program, qui supportera la recherche auprès du public et donnera de l'information sur les questions de santé reliées aux cellulaires, aux stations de bases et autres appareils et équipements de communication. Le programme comprend trois éléments :
La Finlande a un programme national coordonné par le professeur J. Juutilainen de l'Université de Kuopio. Sept projets sont menés dans les domaines suivants : Prolifération
du cancer
COMOBIO
est l'acronyme du programme de recherche français sur les effets
biologiques et la certification des téléphones mobiles.
Il fait partie d'un programme important, le Réseau national de
recherche en télécommunications subventionné par
le ministère de la recherche et de l'industrie. Huit sous-projets
complètent d'autres projets nationaux ou internationaux comme
ceux du Cinquième programme cadre de recherche. Quinze groupes
se penchent sur la dosimétrie avec des études humaines
et animales. Le programme allemand de recherche sur les radiocommunications mobiles relève du ministère fédéral de l’Environnement et de l’Office fédéral de radioprotection de ce pays, et les fournisseurs de services sans fil participent à son financement. Ce programme englobe quatre domaines de recherche - Biologie, Dosimétrie, Épidémiologie et Communication des risques. Les études épidémiologiques incluent une étude de cohorte auprès de travailleurs fortement exposés aux champs de radiofréquences électromagnétiques; une étude cas-témoins s’inscrivant dans l’étude INTERPHONE; une étude transversale évaluant les risques pour la santé associés aux stations de base; deux études sur le cancer chez les enfants et d’autres projets.
En
1997 le ministère des postes et des télécommunications a fondé le Comité
de recherche sur l'exposition humaine au EMF. Plusieurs études en présentement
en cours. Le ministère de la santé du RU a accordé 10 millions de dollars américains pour le " Mobile telecommunications and research programme ", mis sur pied suite au rapport de la Commission scientifique indépendante sur le téléphone cellulaire. Sir William Stewart, détenteur de la chaire de la Commission scientifique, détient également la chaire du Comité d'administration de programme. Les demandes de recherche devaient être soumises avant le 30 mars 2001 pour les domaines suivants : Effets
sur les fonctions cérébrales
En juin 2000, le Food and Drug Administration des États-Unis a signé un accord de développement coopératif en recherche (CRADA) avec le CTIA. Le FDA donne des recommandations et supervise les recherches tandis que le CTIA s'occupe du financement. Les recherches initiales devraient traiter de deux sujets : la génotoxicité et l'épidémiologie. Les recherches devraient se terminer d'ici 3 à 5 ans. En juin 2001, trois contrats ont été signés avec des établissements de recherche aux É.-U., en Italie et en Allemagne pour étudier les différents aspects de la formation de micro-noyaux. Pour plus de détails, consultez le site web de la FDA www.fda.gov/cellphones. |
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