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mars 2010

Aucune association entre l’usage de médias électroniques (incluant le téléphone cellulaire) et les maux de tête chez les adolescents

Cette étude épidémiologique visait à déterminer s’il existe un lien entre l’usage fréquent des médias électroniques et la prévalence de divers types de céphalées chez les adolescents allemands. Un échantillon représentatif de la population, formé de 1 025 adolescents âgés de 13 à 17 ans, a été utilisé comme source de données aux fins de cette étude. Les auteurs ont déterminé le type de céphalées à partir de questionnaires normalisés, utilisés auprès des répondants ayant déclaré des céphalées (au moins une fois par mois au cours des six derniers mois). Des entrevues personnelles ont aussi été réalisées pour évaluer la durée de l’usage des médias électroniques. Selon les résultats, seulement 23 % des participants avaient utilisé leur téléphone cellulaire quotidiennement. Les auteurs concluent que leur étude n’a révélé aucune association systématique entre l’usage des médias électroniques et les maux de tête, si ce n’est un lien entre le fait d’écouter de la musique quotidiennement et l’ensemble des maux de tête.

Milde-Busch, A., R. von Kries, S. Thomas, S. Heinrich, A. Straube et K. Radon.« The association between use of electronic media and prevalence of headache in adolescents: results from a population-based cross-sectional study », BMC Neurol, 9 fév. 2010, 10(1): 12 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Épidémiologique – Études examinant l’usage du téléphone cellulaire »
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Mode de propriété et d’utilisation du téléphone cellulaire par des étudiants en médecine iraniens


L’objectif de cette étude était de déterminer le mode de propriété et d’utilisation du téléphone cellulaire par des étudiants en médecine iraniens et de recueillir les opinions personnelles de ces étudiants sur les effets potentiellement nocifs de ces appareils sur la santé. Une étude transversale a été réalisée auprès de 309 étudiants à l’aide d’un questionnaire à remplir soi-même. Ces étudiants ont utilisé leur téléphone cellulaire chaque jour, en moyenne 28 minutes pour parler et 51,9 minutes pour écouter de la musique. Le taux d’utilisation du téléphone cellulaire a été de 87,2 % à la maison, de 79,6 % sur la rue, de 37,6 % en classe, de 18,6 % en conduisant et 17,8 % à la bibliothèque.

Mazloomy Mahmoodabad, S.S., A. Barkhordari, H. Nadrian, O. Moshiri et M.T. Yavari (2009).« Survey of ownership and use of mobile phones among medical science students in Yazd », Pak J Biol Sci, 12(21): 1430-3.

Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Epidémiologique – Études examinant l’usage du téléphone cellulaire »
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Selon une étude, la transthyrétine pourrait expliquer les bienfaits associés à l’exposition à des champs de radiofréquences (RF), observés durant une étude sur la maladie d’Alzheimer chez la souris

L’objectif de cette étude était de déterminer si la transthyrétine du liquide céphalorachidien pouvait expliquer les avantages cognitifs associés à l’exposition aux RF dans le cadre d’une étude précédente sur des animaux. Une étude de provocation a été réalisée sur 41 sujets dont le lobe temporal du cerveau a été exposé pendant 30 minutes à des fréquences GSM de 890 MHz (DAS = 1,0 W/kg). Les résultats indiquent une hausse statistiquement significative des taux sériques de transthyrétine, 60 minutes après l’exposition aux GSM. Selon les auteurs, la transthyrétine pourrait peut-être expliquer les récents résultats associant l’exposition aux RF à des effets bénéfiques sur la maladie d’Alzheimer chez la souris.

Söderqvist, F., L. Hardell, M. Carlberg et K.H. Mild.« Radiofrequency Fields, Transthyretin, and Alzheimer's Disease », J Alzheimers Dis, 17 fév. 2010 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Clinique – Fonctions cognitives »
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Selon une étude, l’usage intensif et prolongé du téléphone cellulaire pourrait causer des lésions de l’oreille interne chez les humains

Cette étude avait pour but d’évaluer les effets d’une exposition chronique aux téléphones cellulaires GSM sur les fonctions auditives humaines. Une étude transversale rétrospective randomisée cas-témoin a été réalisée dans un hôpital de soins tertiaires, auprès de 112 sujets qui étaient des utilisateurs de longue date du téléphone cellulaire (plus d’un an) et de 50 témoins qui n’avaient jamais fait usage de ce type d’appareil. Les participants ont été soumis à des tests audiométriques, et les changements dans les paramètres mesurés ont été analysés dans l’oreille utilisée pour le téléphone cellulaire et l’autre oreille, à la fois chez les usagers à long terme et les témoins, pour évaluer les effets sur la santé de l’exposition aux téléphones GSM. Les résultats n’ont montré aucune différence significative entre les utilisateurs et les témoins pour aucun des paramètres audiométriques. Les auteurs ont cependant relevé certaines anomalies audiométriques chez les utilisateurs du téléphone cellulaire, et certaines plaintes liées à l’utilisation de cet appareil ont révélé des changements dans quelques paramètres. Les auteurs concluent que l’usage intensif et prolongé du téléphone cellulaire pourrait endommager l’oreille interne. Ils suggèrent cependant de mener une étude auprès d’un plus grand nombre de sujets pour confirmer leurs résultats.

Panda, N.K., R. Jain, J. Bakshi et S. Munjal (2010).« Audiologic disturbances in long-term mobile phone users », J Otolaryngol Head Neck Surg, 39(1): 5-11.

Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Clinique – Autres – Ouïe »
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Des DAS dans le fœtus légèrement inférieurs à ceux mesurés chez la mère dans des modèles de souris

Dans cette étude, les auteurs ont voulu comparer l’exposition aux RF et les changements de température qui en résultent chez les fœtus et la mère. Le modèle de souris gravide et huit fœtus à terme ont été utilisés pour évaluer la dosimétrie des champs de radiofréquences (RF) dans un système d’exposition à cavité radiale exploité à une fréquence de 900 MHz, ainsi qu’une exposition à des ondes planes de 900 MHz. Les résultats obtenus indiquent que les DAS dans les fœtus ont été environ 14 % inférieurs aux DAS de la mère. La hausse de température la plus forte a aussi été sensiblement moins élevée (écart de 45 %) chez le fœtus que chez la mère. Les auteurs concluent que leurs résultats pourraient être utiles pour déterminer les niveaux de puissance nécessaires pour que les niveaux d’exposition du fœtus soient comparables à ceux de la mère.

McIntosh, R.L., L. Deppeler, M. Oliva, J. Parente, F. Tambuwala, S. Turner, D. Winship et A.W. Wood.« Comparison of radiofrequency exposure of a mouse dam and foetuses at 900 MHz », Phys Med Biol, 28 janv. 2010, 55(4): N111-N122 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Évaluation d’exposition »
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Une révision s’impose des lignes directrices de la CIPRNI afin d’abaisser les niveaux de référence pour les fréquences comprises entre 2 et 5 GHz

L’objectif de cette étude était d’évaluer la variation du débit d’absorption spécifique (DAS) à une fréquence de 300 à 5 000 MHz, selon 15 différents modèles de voxel et positions évalués par la méthode des différences finies dans le domaine temporel en parallèle. Les résultats montrent que les effets de la direction du champ incident sur le DAS corps entier ont été plus marqués dans la gamme des GHz qu’autour de 300 à 450 MHz chez les adultes et qu’ils ont également été plus marqués en polarisation verticale. Des résultats comparables ont été observés chez les enfants, sauf à 300 MHz en polarisation horizontale. La position du corps n’a eu pratiquement aucun effet sur le DAS corps entier dans la plage des GHz; cependant, à une fréquence comprise entre 300 et 450 MHz, une augmentation du DAS corps entier a été observée après un changement de posture depuis la position debout. Les auteurs ont également constaté que la posture a exercé un plus grand effet sur le DAS maximal sur 10 g que sur le DAS corps entier et que le modèle homogène a sous-estimé le DAS corps entier à environ 2 GHz. Les limites établies par la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (CIPRNI) ont été dépassées dans le plus petit modèle de voxel au niveau d’exposition de référence et, dans certains fantômes adultes, ils se situaient près de la limite. Les DAS maximums sur 10 g n’ont jamais été dépassés dans les cas étudiés. Selon les auteurs, leur recherche laisse croire que l’on pourrait abaisser les lignes directrices actuelles de la CIPRNI pour les fréquences comprises entre 2 et 5 GHz.

Uusitupa, T., I. Laakso, S. Ilvonen et K. Nikoskinen. « SAR variation study from 300 to 5000 MHz for 15 voxel models including different postures », Phys Med Biol, 28 janv. 2010. 55(4): 1157-1176 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Évaluation d’exposition »
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Étude de l’exposition due aux systèmes sans fil et des variations de puissance

Cette étude avait pour but de définir les scénarios d’exposition susceptibles d’être associés aux systèmes numériques modernes sans fil, en s’intéressant plus particulièrement aux variations temporelles de puissance. Selon les auteurs, leurs résultats devraient être utiles pour les études sur des systèmes biologiques et humains examinant l’exposition à proximité de systèmes réels. Les auteurs concluent que, bien que les variations temporelles n’aient peut-être pas d’effet biologique marqué, il est néanmoins important d’avoir des données détaillées sur cette variable, car elle fait partie de nombreuses études expérimentales. Il pourrait également y avoir des problèmes de compatibilité électromagnétique avec les appareils portés sur le corps.

Andersen, J.B., P.E. Mogensen et G.F. Pedersen. « Power variations of wireless communication systems », Bioelectromagnetics, 28 janv. 2010 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Évaluation d’exposition »
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Rowley, J.T. et M.J. Milligan(Commentaire). « Studies of Mobile Phone Use and Brain Tumor Risk Are Independent of Industry Influence », J Clin Oncol, 25 janv. 2010 (avant impression).
Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Épidémiologique – Études examinant l’usage du téléphone cellulaire »
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Stang, A., A. Schmidt-Pokrzywniak et O. Kuss(Commentaire). « Arbitrary Results of a Meta-Analysis on Cancer Risks Among Mobile Phone Users », J Clin Oncol, 25 janv. 2010 (avant impression).
Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Épidémiologique – Études examinant l’usage du téléphone cellulaire »
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Leszczynski, D. et X. Zhengping. « Mobile phone radiation health risk controversy: the reliability and sufficiency of science behind the safety standards », Health Research Policy and Systems, 27 janv. 2010 (avant impression).
Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Épidémiologique – Études examinant l’usage du téléphone cellulaire »
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Dreyfuss, J.H.« Mixed results on link between cellular telephones and cancer », CA Cancer J Clin, 60(1): 5-6, 16 déc. 2010 (avant impression).
Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Épidémiologique – Études examinant l’usage du téléphone cellulaire »
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L’importance de la modulation d’amplitude dans les interactions entre les champs électromagnétiques et les astrocytes néocorticaux

Les auteurs de cette étude ont examiné les effets d’une exposition aiguë de cultures primaires d’astrocytes néocorticaux de rat à des champs électromagnétiques (EM). Leurs données montrent que même une exposition aiguë à des champs (EM) de faible intensité a provoqué la production d’espèces réactives de l’oxygène et la fragmentation de l’ADN dans les astrocytes de cultures primaires, lesquels sont également la cible principale des CEM modulés. Les résultats soulèvent l’hypothèse que ces effets pourraient être dus à l’hyperstimulation des récepteurs du glutamate qui jouent un rôle crucial dans les lésions cérébrales chroniques et aiguës.

Campisi, A., M. Gulino, R. Acquaviva, P. Bellia, G. Raciti, R. Grasso, F. Musumeci, A. Vanella et A. Triglia.« Reactive oxygen species levels and DNA fragmentation on astrocytes in primary culture after acute exposure to low intensity microwave electromagnetic field », Neurosci Lett, 12 fév. 2010 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Laboratoire – Cancer »
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Lerch, l A. et A.F. Wilhelm.« Critical comments on DNA breakage by mobile-phone electromagnetic fields (Diem et al., Mutation Research 2005, 583, 178-183) », Mutat Res, 22 janv. 2010 (avant impression).
Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Laboratoire – Cancer »
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Effets des radiofréquences sur le comportement d’évitement passif des rats
Les auteurs de cette étude ont analysé les effets des radiofréquences produites par les téléphones cellulaires sur le comportement d’évitement passif et la morphologie de l’hippocampe chez le rat et ils ont constaté que l’exposition au téléphone cellulaire avait modifié sensiblement le comportement d’évitement passif et la morphologie de l’hippocampe chez cet animal.

Narayanan, S.N., R.S. Kumar, B.K. Potu, S. Nayak, P.G. Bhat et M. Mailankot.« Effect of radio-frequency electromagnetic radiations (RF-EMR) on passive avoidance behaviour and hippocampal morphology in Wistar rats », Ups J Med Sci, 23 janv. 2010 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Laboratoire – Fonctions cérébrales »
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Les rayonnements électromagnétiques de faible intensité ont-ils un effet sur les cellules humaines?

Cette étude visait à déterminer si les champs électromagnétiques (EM) de faible intensité associés à l’usage du téléphone cellulaire peuvent altérer les cellules humaines. Les auteurs ont constaté qu’une exposition de huit (8) heures aux champs EM avait causé une hausse significative de l’expression des protéines dans les cellules Jurkat et les fibroblastes humains et aussi, dans une moindre mesure, dans les leucocytes primaires humains activés.

Gerner, C., V. Haudek, U. Schandl, E. Bayer, N. Gundacker, H.P. Hutter et W. Mosgoeller. « Increased protein synthesis by cells exposed to a 1,800-MHz radio-frequency mobile phone electromagnetic field, detected by proteome profiling », Int Arch Occup Environ Health, 10 fév. 2010 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Laboratoire »
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Vignal, R., D. Crouzie, V. Dabouis et J.C. Debouzy(2009).« Effects of mobile phones and radar radiofrequencies on the eye », Pathol Biol, 57(6): 503-8.
Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Bibliographie – Articles de synthèse – Général »
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