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juillet 2010

Groupe d’étude INTERPHONE : Cardis, E., I. Deltour, M. Vrijheid, E. Combalot, M. Moissonnier, H. Tardy, B. Armstrong, G. Giles, J. Brown, J. Siemiatycki, M.E. Parent, L. Nadon, D. Krewski, M.L. McBride, C. Johansen, H. Collatz-Christensen, A. Auvinen, P. Kurttio, A. Lahkola, T. Salminen, M. Hours, M. Bernard, L. Montestruq, J. Schüz, G. Berg-Beckhoff, B. Schlehofer, M. Blettner, S. Sadetzki, A. Chetrit, A. Jarus-Hakak, S. Lagorio, I. Iavarone, T. Takebayashi, N. Yamaguchi, A. Woodward, A. Cook, N. Pearce, T. Tynes, K.G. Blaasaas, L. Klaeboe, M. Feychting, S. Lönn, A. Ahlbom, P.A. McKinney, S.J. Hepworth, K.R. Muir, A.J. Swerdlow et M.J. Schoemaker. « Brain tumour risk in relation to mobile telephone use: results of the INTERPHONE international case-control study », Int J Epidemiol, juin 2010, 39(3), p. 675-94.

Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Épidémiologique – Études examinant expressément l’usage du téléphone cellulaire »
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Saracci, S. et J. Samet. (2010). « Commentary: Call me on my mobile phone...or better not?—a look at the INTERPHONE study results », International Journal of Epidemiology, 39(3), p. 695-698.

Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Épidémiologique – Études examinant expressément l’usage du téléphone cellulaire »
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La haute intensité des téléphones cellulaires et l’usage prolongé de ces appareils pourraient être associés à l’acouphène

Cette étude cas-témoin visait à déterminer si l’usage du téléphone cellulaire augmente le risque d’acouphène (bourdonnement d’oreille). L’étude a porté sur 100 personnes atteintes d’acouphène qui ont été appariées à des sujets témoins choisis au hasard parmi des patients externes. Les auteurs ont recueilli les antécédents et fait un examen physique des patients afin d’exclure ceux dont la cause sous-jacente de l’acouphène était connue. Le questionnaire de l’étude INTERPHONE a été utilisé pour déterminer l’usage du téléphone cellulaire. Selon les résultats obtenus, ni l’usage régulier du téléphone cellulaire, ni le nombre cumulatif d’heures d’utilisation, n’ont été associés à une hausse statistiquement significative du ratio d’incidence approché (OR), mais une longue période d’utilisation (≥ 4 ans) a été associée à un risque beaucoup plus élevé (OR = 1,95; intervalle de confiance (IC) = 1,00 à 3,80). Les auteurs concluent que l’usage du téléphone cellulaire devrait faire l’objet d’études plus poussées, car il pourrait s’agir d’un facteur de risque de l’acouphène.

Hutter H.P., H. Moshammer, P. Wallner, M. Cartellieri, D.M. Denk-Linnert, M. Katzinger, K. Ehrenberger et M. Kundi. « Tinnitus and mobile phone use »,Occup Environ Med, (avant impression), 23 juin 2010.

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Absence de lien entre les cancers infantiles et l’exposition des femmes enceintes aux stations de base de téléphonie mobile

Le but de cette étude était d’évaluer le lien entre le risque de cancers infantiles précoces et l’exposition des femmes enceintes aux radiofréquences émises par les stations de base de téléphonie mobile. Cette étude cas-témoin a été réalisée en Grande-Bretagne à partir de données extraites du registre des cancers et du registre national des naissances. Au total, 1 397 cas de cancers infantiles (cerveau et système nerveux central, leucémie, lymphomes non hodgkiniens) ont été recensés chez des enfants de 0 à 4 ans, et chaque cas a été apparié à quatre témoins choisis dans le registre national des naissances (5 588 témoins au total). La distance moyenne entre l’adresse à la naissance et l’emplacement de la station de base macrocellulaire, la puissance de sortie totale des stations de base et la densité de puissance modélisée a été comparable chez les cas et les témoins. Les auteurs concluent que leur étude n’a pu démontrer de lien entre le risque de cancers infantiles précoces et l’exposition des femmes enceintes à des stations de base de téléphonie mobile.

Elliott, P., M.B. Toledano, J. Bennett, L. Beale, K. de Hoogh, N. Best et D.J. Briggs. « Mobile phone base stations and early childhood cancers: case-control study », BMJ (avant impression), 22 juin 2010.

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Bithell, J.F. « Childhood cancer and proximity to mobile phone masts – Editorial »,BMJ (avant impression), 22 juin 2010.

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Une étude sur des personnes décédées révèle un lien entre des tumeurs cérébrales et l’usage du téléphone cellulaire pendant plus de 10 ans

Cette étude visait à déterminer si l’usage du téléphone cellulaire ou du sans fil était associé à un risque de tumeurs cérébrales malignes chez des personnes décédées. L’étude a porté sur des personnes décédées de 20 à 80 ans qui avaient présenté une tumeur cérébrale; ces cas ont été appariés à deux groupes témoins (l’un formé de personnes mortes du cancer, l’autre de personnes décédées d’une autre maladie). L’exposition aux champs de radiofréquences émis par les téléphones a été évaluée à l’aide d’un questionnaire rempli par le plus proche parent du défunt. Les résultats montrent un lien entre l’usage du téléphone cellulaire pendant plus de dix ans et le risque accru de tumeurs cérébrales malignes (ratio d’incidence approché = 2,4; intervalle de confiance à 95 % = 1,4 à 4,1), le risque maximal étant observé dans la catégorie de référence correspondant à une durée d’utilisation supérieure à 2 000 heures. Le risque de tumeurs cérébrales n’a toutefois pas été associé de façon significative à l’usage du sans fil. Selon les auteurs, leur étude corrobore des résultats antérieurs qui avaient établi un lien entre l’usage du téléphone cellulaire et la manifestation de tumeurs cérébrales malignes.

Hardell, L., M. Carlberg et K. Hansson Mild.« Mobile Phone Use and the Risk for Malignant Brain Tumors: A Case-Control Study on Deceased Cases and Controls », Neuroepidemiology, 35(2), p. 109-114 (avant impression), 15 juin 2010.

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Absence de lien entre l’usage du téléphone cellulaire ou du sans fil et la diminution de la qualité du sommeil dans une population suisse

Cette étude avait pour but d’évaluer le lien entre l’exposition totale à l’ensemble des sources de radiofréquences (RF) et la qualité du sommeil. L’exposition totale aux RF a été évaluée au moyen d’un modèle prédictif chez 1 375 sujets choisis parmi un échantillon aléatoire de résidents de Bâle, en Suisse. Les auteurs ont également évalué l’exposition à partir de l’usage autodéclaré du téléphone sans fil et du cellulaire, ainsi que des données des compagnies de téléphonie cellulaire des six mois précédents. Les résultats des analyses de régression multivariable n’ont établi aucune association entre l’exposition environnementale aux RF et les troubles du sommeil ou la manifestation d’une somnolence diurne extrême. De même, l’usage du cellulaire et du sans fil n’a pas été associé à une baisse de la qualité du sommeil. Selon les auteurs, leurs résultats n’ont pu établir que l’exposition aux diverses sources de RF dans l’environnement influence la qualité du sommeil.

Mohler, E., P. Frei, C. Braun-Fahrländer, J. Fröhlich, G. Neubauer et M. Röösli. (2010). « Effects of Everyday Radiofrequency Electromagnetic-Field Exposure on Sleep Quality: A Cross-Sectional Study », Radiation Research, 17 juin 2010 (avant impression).

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Aucune donnée n’associe l’exposition aux téléphones GSM 900 ou WCDMA à la perturbation du sommeil

Cette étude randomisée croisée à double insu, contrôlée contre placebo, avait pour but d’étudier les effets des téléphones cellulaires GSM 900 (Global System for Mobile Communications) et WCDMA/UMTS sur la macrostructure du sommeil. L’étude a porté sur 30 sujets de sexe masculin chez qui on a tenté de découvrir des troubles du sommeil durant une nuit d’essai et neuf nuits d’étude durant lesquelles les sujets ont été soumis à une exposition fictive ou ont été exposés à des appareils GSM 900 ou WCDMA/UMTS. Les résultats montrent que 13 des 177 variables enregistrées durant le début et le maintien du sommeil en présence des appareils GSM 900, et seulement trois variables durant l’exposition aux appareils WCDMA, ont différé de celles associés à l’exposition fictive. Les auteurs concluent que leurs résultats ne fournissent aucune indication selon laquelle les appareils GSM ou WCDMA ont un effet sur le sommeil.

Danker-Hopfe, H., H. Dorn, A. Bahr, P. Anderer et C. Sauter.« Effects of electromagnetic fields emitted by mobile phones (GSM 900 and WCDMA/UMTS) on the macrostructure of sleep », J Sleep Res (avant impression), 16 juin 2010.

Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Épidémiologique – Autres études – Populations en général »
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Comment peut-on communiquer l’information sur les risques à des non-initiés d’une manière qu’ils puissent la comprendre et s’y fier?

Ce rapport visait à étudier la perception du risque associé aux téléphones cellulaires et aux stations de base de téléphonie mobile, afin de déterminer comment communiquer l’information aux non-initiés pour qu’ils puissent s’y fier et aussi d’évaluer la qualité des différents types de renseignements communiqués (utiles, instructifs, compréhensibles et dignes de confiance). Les auteurs ont également cherché à déterminer si le type d’information influençait la manière dont les répondants percevaient le risque et les comportements qu’ils comptaient adopter. L’étude a consisté en une enquête par Internet réalisée auprès de 1 687 Danois répartis de façon aléatoire entre trois groupes variant quant au type d’information communiquée sur les champs de radiofréquences émis par les téléphones cellulaires et les stations de base de téléphonie mobile. Les auteurs ont conclu que les non-initiés considèrent que l’information sur les risques associés aux nouvelles technologies est plus utile et plus crédible lorsque cette information consiste en de brefs énoncés sur la manière de réduire les risques plutôt qu’en de longues analyses techniques sur des risques précis pour la santé. Les auteurs ont également constaté que l’information peut intensifier les craintes dans une proportion importante de la population, mais que les comportements projetés ne sont pas toujours en accord avec les inquiétudes formulées au sujet d’un risque.

Bo Nielsen, J., A. Elstein, D. Gyrd-Hansen, H.W. Kildemoes, I.S. Kristiansen et H. Støvring. « Effects of alternative styles of risk information on EMF risk perception », Bioelectromagnetics, 1er juin 2010 (avant impression).

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Kundi, M.« Mobile Phone Use and Brain Cancer: Is the Association Biased? », Neuroepidemiology, 35(2), p. 115-116 (avant impression), 15 juin 2010.

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Hardell, L., M. Carlberg, F. Söderqvist et K. Hansson-Mild. (2010).« Re: Time Trends in Brain Tumor Incidence Rates in Denmark, Finland, Norway, and Sweden, 1974–2003 », Journal of the National Cancer Institute, 102, p. 740-741.

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Doré J.-F., M. Boniol et M. Telle-Lamberton, pour le groupe de travail sur les radiofréquences de l’Affset. (2010). « Re: Time Trends in Brain Tumor Incidence Rates in Denmark, Finland, Norway, and Sweden, 1974–2003 », J. Natl. Cancer Inst, 102. p. 741-742.

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Deltour, I., C. Johansen, A. Auvinen, M. Feychting, L. Klaeboe et J. Schüz. (2010).« Response: Re: Time Trends in Brain Tumor Incidence Rates in Denmark, Finland, Norway, and Sweden, 1974–2003 », J. Natl. Cancer Inst, 102, p. 742-743.

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Des méthodes avec échantillon commun aideraient à établir des comparaisons directes entre l’exposition aux RF dans différentes populations et régions

Cette étude avait pour but d’établir un protocole pour les futures études sur l’exposition personnelle aux champs de radiofréquences (RF) à partir des résultats d’études antérieures comparables. Les auteurs présentent un résumé de certaines techniques pour la mesure de l’exposition personnelle aux RF, la collecte des données, la gestion et l’analyse des données et la sélection des participants. Deux types d’études ont été déterminées : les études sur la population (qui requièrent des échantillons aléatoires pour obtenir des résultats fiables) et des mesures micro-environnementales (pour lesquelles le choix des participants doit se faire en fonction de comportements types). Chaque type nécessite l’utilisation de méthodes et de techniques différentes. Les auteurs concluent qu’une procédure commune permettra d’établir des comparaisons directes entre l’exposition aux RF dans différentes populations et régions.

Roosli, M., P. Frei, J. Bolte, G. Neubauer, E. Cardis, M. Feychting, P. Gajsek, S. Heinrich, W. Joseph, S. Mann, L. Martens, E. Mohler, R.C. Parslow, A.H. Poulsen, K. Radon, J. Schuz, G. Thuroczy, J.F. Viel et M. Vrijheid. (2010).« Conduct of a personal radiofrequency electromagnetic field measurement study: proposed study protocol », Environ Health, 9(1), p. 23.

Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Évaluation d’exposition »
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Il faut bien évaluer les facteurs de correction appliqués aux différents scénarios d’exposition aux RF avant d’établir le protocole d’étude

Cette étude avait pour but d’examiner le lien entre l’intensité de champ mesurée à proximité du corps humain à l’emplacement de l’exposimètre et l’intensité mesurée au même endroit, cette fois-ci en l’absence du corps humain, selon deux scénarios différents. Pour les expositions liées aux fréquences FM, GSM et UMTS, les mesures ont été prises à l’extérieur dans un milieu urbain où se trouvait une antenne émettrice montée sur le toit d’un de quatre immeubles. Le deuxième scénario consistait à évaluer les fréquences des WLAN à l’intérieur. Les résultats indiquent que le degré moyen de sous-estimation de l’exposimètre a été de 0,76 pour le GSM, de 0,87 pour l’UMTS et de 0,64 pour les réseaux WLAN; aucune sous-estimation n’a été observée pour les fréquences FM. Les auteurs concluent qu’il est crucial de bien évaluer les facteurs de correction pour tous les scénarios avant d’établir la version finale du protocole expérimental.

Neubauer, G., S. Cecil, W. Giczi, B. Petric, P. Preiner, J. Fröhlich et M. Röösli.« The association between exposure determined by radiofrequency personal exposimeters and human exposure: A simulation study », Bioelectromagnetics, (avant impression), 1er juin 2010.

Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Évaluation d’exposition »
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La technologie de téléphonie mobile (analogique, GSM, CDMA, AMRT) est le principal prédicteur de la puissance de sortie RF

Cette étude avait pour but de présenter des mesures quantitatives de la puissance de sortie des téléphones cellulaires, en fonction de la technologie de communication utilisée, du type de terrain géographique et de la conception du combiné. Les données ont été recueillies à l’aide d’un téléphone cellulaire modifié par logiciel qui enregistrait les niveaux de réglage de puissance, combiné à un système de téléphonie mobile enregistrant et analysant les champs de radiofréquences mesurés dans une tête fantôme placée à l’intérieur d’un véhicule. Trois milieux (urbain, rural et banlieue) ont été évalués et les niveaux maximums moyens ainsi que les moyennes globales de la puissance de sortie RF ont été déterminés par une analyse de la variance. Les résultats montrent que la technologie a été le principal prédicteur de la puissance de sortie RF, les technologies analogique et CDMA étant associées aux niveaux RF respectivement les plus élevés et les plus faibles, alors que les technologies GSM et AMRT ont été associées à des niveaux intermédiaires comparables. Dans l’ensemble, la puissance de sortie RF a aussi eu tendance à être plus élevée en régions rurales. Les auteurs concluent que la technologie de téléphonie mobile et le degré d’urbanisation sont les deux principaux facteurs qui ont influencé la puissance de sortie RF dans leur étude.

Kelsh, M.A., M. Shum, A.R. Sheppard, M. McNeely, N. Kuster, E. Lau, R. Weidling, T. Fordyce, S. Kühn et C. Sulser. « Measured radiofrequency exposure during various mobile-phone use scenarios », J Expo Sci Environ Epidemiol, 16 juin 2010 (avant impression).

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Évaluation de différentes méthodes pour évaluer l’exposition aux RF

Cette étude avait pour but d’évaluer l’incidence de l’usage personnel du téléphone sur les résultats de dosimétrie et d’examiner différentes méthodes d’évaluation de l’exposition aux fins d’études épidémiologiques. Les mesures obtenues à l’aide d’un exposimètre individuel ont été enregistrées pendant une semaine avec les données consignées dans le journal des 166 participants à l’étude. D’après les résultats, l’exposition personnelle moyenne a été de 0,13 mW/m2 en excluant l’exposition durant les appels téléphoniques et de 0,15 mW/m2, en incluant cette exposition. Les auteurs concluent que l’exposition personnelle aux champs de radiofréquences mesurée à l’aide d’exposimètres est surtout corrélée avec le modèle de prédiction de l’exposition totale et les mesures ponctuelles.

Frei, P., E. Mohler, A. Bürgi, J. Fröhlich, G. Neubauer, C. Braun-Fahrländer et M. Röösli; Équipe QUALIFEX.« Classification of personal exposure to radio frequency electromagnetic fields (RF-EMF) for epidemiological research: Evaluation of different exposure assessment methods », Environ Int, 8 juin 2010 (avant impression).

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Comment évaluer l’incertitude dans la mesure des CEM

Cette étude avait pour but de définir une technique adéquate pour représenter les renseignements de base servant à évaluer l’incertitude dans la mesure des CEM. Les auteurs ont notamment cherché à savoir comment comparer les mesures obtenues aux limites prescrites en vertu des normes relatives à l’exposition humaine aux champs électriques, magnétiques et électromagnétiques (0 Hz à 300 GHz).
Vulevic, B. et P. Osmokrovic.« Evaluation of uncertainty in the measurement of environmental electromagnetic fields », Radiat Prot Dosimetry, 28 mai 2010 (avant impression).

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Des résultats laissent croire qu’il faudrait peut-être revoir légèrement les niveaux de référence d’exposition de la CIPRNI pour tenir compte des petits enfants

Cette étude visait à déterminer si le débit d’absorption spécifique (DAS) chez les enfants demeure inférieur aux restrictions de base prévues dans les lignes directrices de la CIPRNI. Les auteurs ont utilisé la méthode des différences finies dans le domaine temporel pour évaluer le DAS chez six enfants et deux adultes exposés aux 12 configurations des ondes planes orthogonales. Leurs résultats indiquent que les restrictions de base relatives aux DAS (corps entier) peuvent être dépassées dans des proportions pouvant atteindre jusqu’à 45 % chez les petits enfants. En revanche, le DAS maximal (10 g) est demeuré inférieur aux limites prescrites dans tous les scénarios de mesure. Selon les auteurs, leurs résultats concordent avec ceux d’études préalablement publiées dans des revues avec comité de lecture, qui avaient recommandé une légère révision des niveaux de référence établies par la CIPRNI.

Bakker, J.F., M.M. Paulides, A. Christ, N. Kuster et G.C. van Rhoon.(2010). « Assessment of induced SAR in children exposed to electromagnetic plane waves between 10 MHz and 5.6 GHz », Phys Med Biol, 55(11), p. 3115-30.
Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Évaluation d’exposition »
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Les niveaux d’exposition aux stations de base RF sont très faibles par comparaison aux limites fixées par la CIPRNI et la Corée

Les auteurs ont mesuré l’exposition humaine à des signaux CDMA 800 et 1800 dans certains lieux publics préoccupants dans l’ensemble de la Corée. Au total, 50 endroits où se trouvaient des stations de base ont été évalués pour comparer l’exposition aux champs électromagnétiques (CEM) aux limites d’exposition établies pour le grand public. À chacun de ces endroits, la distance entre les stations de base uniques ou copositionnées les plus près et les points de mesure a varié de 32 à 422 mètres. Les niveaux d’exposition mesurés étaient très faibles par comparaison aux limites de la CIPRNI et aux limites fixées par la Corée. De fait, le champ le plus élevé a été de 1,5 V/m, ce qui correspond à seulement 0,15 % des lignes directrices de la CIPRNI sur l’exposition humaine.

Kim, B.C. et S.O. Park.« Evaluation of RF electromagnetic field exposure levels from cellular base stations in Korea », Bioelectromagnetics, 3 juin 2010 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherche – Évaluation d’exposition »
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L’exposition chronique des souris aux radiofréquences pourrait altérer leur immunoréactivité

Les auteurs de cette étude ont examiné les effets d’une exposition à des champs de radiofréquences (RF) de 835 MHz [débit d’absorption spécifique (DAS) de 1,6 W/kg] sur l’hippocampe du rat pendant trois mois, en utilisant des anticorps spécifiques de la calbindine (CB) et de la protéine gliofibrillaire acide (GFA). Une diminution de l’immunoréactivité (IR) de la CB a été observée dans le groupe exposé (E1.6), avec perte d’interneurones et de cellules pyramidales dans la zone CA1 et perte de cellules granulaires. Une augmentation de l’IR de la GFA a aussi été observée dans l’hippocampe du groupe E1.6.

Maskey, D., J. Pradhan, B. Aryal, C.M. Lee, I.Y. Choi, K.S. Park, S.B. Kim, H.G. Kim et M.J. Kim.« Chronic 835 MHz radiofrequency exposure to mice hippocampus alters the distribution of calbindin and GFAP immunoreactivity », Brain Res, 20 mai 2010 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Laboratoire – Fonctions cérébrales »
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Effet cocarcinogène d’une exposition à vie à des systèmes UMTS

Cette étude avait pour but d’évaluer la sensibilité tumorale chez des souris exposées aux signaux d’un système UMTS pendant une période maximale de 24 mois à partir de la période embryo-fœtale. L’incidence de tumeurs dans les organes a été comparable dans les trois groupes [groupe fortement exposé au système UMTS (48 W/m²), groupe soumis à une exposition fictive et groupe témoin en cage]. Cependant, la multiplicité des tumeurs pulmonaires a été plus élevée et le nombre de tumeurs pulmonaires métastatiques a doublé dans le groupe exposé.

Tillmann. T., H. Ernst, J. Streckert, Y. Zhou, F. Taugner, V. Hansen et C. Dasenbrock.« Indication of cocarcinogenic potential of chronic UMTS-modulated radiofrequency exposure in an ethylnitrosourea mouse model », Int J Radiat Biol, 15 juin 2010 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Laboratoire – Cancer »
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Effets de l’exposition aux RF sur le système neurologique

Dans cet article, les auteurs examinent les effets des champs de radiofréquences (RF) sur le nombre de cellules de Purkinje et de cellules granulaires dans le cervelet en développement, chez des souris gravides exposées pendant toute la gestation. En comparant les animaux exposés aux animaux soumis à une exposition fictive, les auteurs ont observé une diminution significative du nombre de cellules de Purkinje ainsi qu’une tendance à la hausse du nombre de cellules granulaires dans le cervelet des animaux exposés.

Rağbetlı, M.C., A. Aydinlioğlu, N. Koyun, C. Rağbetlı, S. Bektas et S. Ozdemır.« The effect of mobile phone on the number of Purkinje cells: A stereological study », Int J Radiat Biol, 15 juin 2010 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Laboratoire – Fonctions cérébrales »
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Les champs électriques et magnétiques n’altèrent pas les propriétés biochimiques des cellules

Les auteurs de cette étude ont examiné les effets possibles des champs électriques et magnétiques (CEM) produits par les signaux GSM sur des cellules thyroïdiennes en culture (FRTL-5). L’exposition des cellules à des CEM pendant 24, 48 et 96 heures n’a pas eu d’incidence sur le taux de production d’AMPc et n’a pas modifié l’accumulation d’iodure dans les cellules FRTL5 par comparaison aux conditions de base.

Dimida, A., E. Ferrarini, P. Agretti, G. De Marco, L. Grasso, M. Martinelli, I. Longo, D. Giulietti, A. Ricci, M. Galimberti, B. Siervo, G. Licitra, F. Francia, A. Pinchera, P. Vitti et M. Tonacchera.« Electric and magnetic fields do not modify the biochemical properties of FRTL-5 cells », J Endocrinol Invest, 11 juin 2010 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Laboratoire »
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Comparaison des effets biologiques associés à une exposition continue et intermittente aux radiofréquences

Dans le cadre de cette étude, la drosophile Drosophila melanogaster a été exposée quotidiennement à des signaux GSM de 900 MHz pendant six minutes, pour comparer les effets d’une exposition continue et de quatre expositions intermittentes différentes. Les expositions intermittentes séparées d’intervalles de dix minutes se sont révélées presque aussi efficaces qu’une exposition continue d’une durée totale égale.

Chavdoula, E.D., D.J. Panagopoulos et L.H. Margaritis.« Comparison of biological effects between continuous and intermittent exposure to GSM-900-MHz mobile phone radiation: Detection of apoptotic cell-death features », Mutat Res, 20 mai 2010 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Laboratoire – Autres études – Mort cellulaire (apoptose) »
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Effet des rayonnements émis par les téléphones cellulaires sur l’induction d’événements pro-apoptose dans les spermatozoïdes humains

Les auteurs de cette étude ont examiné les effets d’une exposition d’une heure à des signaux GSM de 900 MHz sur l’induction d’événements pro-apoptose dans les spermatozoïdes humains. L’exposition au téléphone cellulaire n’a eu aucun effet statistiquement significatif sur quelque paramètre étudié.

Falzone, N., C. Huyser, D.R. Franken et D. Leszczynski. « Mobile Phone Radiation Does Not Induce Pro-apoptosis Effects in Human Spermatozoa »,Rad. Resear, 17 mai 2010 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Recherches –  Laboratoire – Effets sur la reproduction »
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Revue de l’exposition aux CEM et de la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique

La majeure partie des données expérimentales n’établissent pas de lien entre l’exposition à des champs de radiofréquences (RF) non thermiques et la manifestation d’effets indésirables sur la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique (BHE). L’auteur note toutefois que les données scientifiques sur les effets des CEM basse fréquence qui ne causent d’échauffement tissulaire sont limitées et qu’elles ne permettent pas de tirer des conclusions quant aux effets des RF sur la perméabilité de la BHE, et il propose que de futures études examinent les effets des basses fréquences sur la perméabilité de la BHE chez les humains.

Stam, R.« Electromagnetic fields and the blood-brain barrier », Brain Res Rev, 12 juin 2010 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Bibliographie - articles de synthèse - général »
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Kovacic, P. et R. Somanathan.« Electromagnetic fields: mechanism, cell signaling, other bioprocesses, toxicity, radicals, antioxidants and beneficial effects », J Recept Signal Transduct Res, 28 mai 2010 (avant impression).

Pour plus de renseignements, voir « Bibliographie – articles de synthèse – général »
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