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Avril 2009

L’étude sur l’usage du téléphone cellulaire au Royaume-Uni n’établit aucun lien avec le risque d’adénomes pituitaires

Les adénomes pituitaires sont des tumeurs intracrâniennes dont les liens avec l’usage du téléphone cellulaire ont été peu étudiés. Les auteurs de la présente étude ont inclus ce type de tumeurs dans le volet de l’étude cas-témoins INTERPHONE, qui a été mené au Royaume-Uni auprès de 291 cas et de 630 témoins, recrutés entre 2001 et 2005. Les résultats obtenus n’ont permis d’établir aucun lien entre le risque de tumeurs de l’hypophyse et les mesures examinées de l’usage du téléphone cellulaire (usage global, observations dix ans après la première utilisation, usage cumulatif et appareils analogiques ou numériques). Le ratio d’incidence approché se situait près de un ou était légèrement supérieur à un, mais n’était pas statistiquement significatif. Les auteurs ont conclu que leur étude ne fournit aucune donnée indiquant que l’usage du téléphone cellulaire (intensité et durée durant l’étude) est un facteur de risque d’adénomes pituitaires.

Schoemaker, M.J. et A.J. Swerdlow. « Risk of pituitary tumors in cellular phone users: A case-control study», Epidemiology, 9 mars 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Épidémiologique – Études de téléphone cellulaire »
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Étude basée sur une population de France sur l’exposition personnelle aux champs de radiofréquences présents dans l’environnement

Cette étude avait pour but de caractériser l’exposition résidentielle provenant des antennes des stations de base et des émetteurs de radio et de télévision, au moyen d’exposimètres individuels. L’étude visait également à vérifier les variations de l’exposition aux champs de radiofréquences, en fonction de la distance des émetteurs. Au total, 200 participants ont accepté de prendre part à l’étude, de répondre à un questionnaire et de remplir un registre de leurs activités (incluant l’heure et le lieu) pendant 24 heures. Les participants ont aussi utilisé un exposimètre individuel pendant 24 heures pour mesurer la dose, la durée et les fréquences (FM, TV 3, TV 4 et 5, récepteurs GSM, récepteurs DCS et système UMTS). Les résultats montrent que l’intensité de champ enregistrée a très souvent été inférieure à la limite de détection de l’exposimètre, mais que 12,3 % des enregistrements provenant de la bande FM ont été supérieurs à la limite de détection. L’exposition aux radiofréquences provenant des signaux GSM et DCS a été maximale à des distances d’environ 280 mètres et 1 000 mètres des antennes. L’intensité des signaux FM a diminué à une distance de 10 km, mais la distance n’a pas eu d’effet sur l’intensité des autres signaux (UMTS, TV3 et TV 4 et 5). Les auteurs concluent que l’exposition due aux stations de base GSM et DCS augmente parallèlement à la distance dans la zone située près de la source et est maximale là où les ondes croisent le niveau du sol.

Viel, J.F., S. Clerc, C. Barrera, R. Rymzhanova, M. Moissonnier, M. Hours et E. Cardis. « Residential exposure to radiofrequency fields from mobile-phone base stations, and broadcast transmitters: a population-based survey with personal meter», Occup Environ Med., 30 mars 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir  « Recherches – Évaluation d’exposition »
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Des auteurs concluent que la norme actuelle relative à l’exposition à long terme aux RF émises par les téléphones cellulaires n’est pas sécuritaire

Dans le cadre de leur méta-analyse, Hardell et al. ont analysé les données de toutes les études cas-témoins publiées disponibles, ayant examiné le lien entre le risque de tumeurs cérébrales et l’usage prolongé du téléphone cellulaire. Des résultats (ratio d’incidence approché et intervalles de confiance) sont présentés pour les tumeurs cérébrales (gliomes et méningiomes), les neurinomes acoustiques, les tumeurs des glandes salivaires, les lymphomes non hodgkiniens, le mélanome uvéal et le cancer des testicules. Les résultats sont également présentés en fonction de la période de latence, de l’usage ipsilatéral et controlatéral et des groupes d’âge. Les auteurs résument les résultats et notent que certaines données indiquent une augmentation du risque de certaines tumeurs (gliomes et neurinomes acoustiques) après un usage de plus de dix ans du téléphone cellulaire.

Hardell, L., M. Carlberg et K.H. Mild. « Epidemiological evidence for an association between use of wireless phones and tumor diseases», Pathophys. 5 mars 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Épidémiologique – Études de téléphone cellulaire »
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Selon une enquête, la majeure partie de la population du Danemark n’est pas préoccupée par l’exposition aux champs de radiofréquences émis par les téléphones cellulaires

Cette étude avait pour but de déterminer la proportion de la population préoccupée par l’exposition au téléphone cellulaire et de définir les facteurs déterminants des personnes préoccupées. À cette fin, une enquête téléphonique a été menée au Danemark en 2006, auprès de 1 004 personnes âgées de 15 ans et plus. Vingt-huit pour cent des répondants ont dit être préoccupés par les téléphones cellulaires et 15 % par les rayonnements émis par les antennes comme les stations de base et de télévision, comparativement à 82 % se disant préoccupés par la pollution. Sept pour cent ont déclaré que les rayonnements des téléphones cellulaires leur semblaient aussi préoccupants que le tabac et ses risques pour le cancer du poumon. Chez les femmes préoccupées par l’usage du téléphone cellulaire, une corrélation a été établie avec le niveau de scolarité, la perception du risque de mortalité associé à ces appareils et la crainte à l’égard des risques inconnus des nouvelles technologies. Les auteurs ont conclu que la grande majorité de la population n’est pas préoccupée par l’exposition aux téléphones cellulaires, mais qu’un petit groupe est très préoccupé.

Kristiansen, I.S., A.S. Elstein, D. Gyrd-Hansen, E.W. Kildemoes et J.B. Nielsen. « Radiation from mobile phone systems: Is it perceived as a threat to people’s health? », Bioelectromagnetics, 23 mars 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Épidémiologique – Études de téléphone cellulaire »
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Des auteurs recommandent de vérifier les signes cliniques évocateurs de problèmes de santé somatiques durant le traitement des personnes électrohypersensibles


Les auteurs ont étudié des personnes électrohypersensibles en regard de leur exposition aux champs électromagnétiques, pour vérifier leur hypothèse selon laquelle certains sujets présenteraient plutôt des problèmes de santé somatiques. Ils ont mesuré en laboratoire les paramètres cliniques de 132 patients et de 101 témoins. Leurs résultats indiquent qu’une faible proportion de patients électrohypersensibles présentent des signes cliniques de problèmes de la thyroïde et du foie, en plus d’une inflammation chronique; les auteurs ont aussi observé une différence significative entre les paramètres de la thyroïde et du foie des patients et des témoins. Aucune anémie ni anomalie rénale n’a été notée chez les personnes électrohypersensibles. Les auteurs proposent de vérifier les signes cliniques évocateurs de problèmes de santé somatiques chez les patients ayant posé un autodiagnostic d’électro-hypersensibilité.

Dahmen, N., D. Ghezel-Ahmadi et A. Engel. « Blood laboratory findings in patients suffering from self-perceived electromagnetic hypersensitivity (EHS) »  Bioelectromagnetics, 3 mars 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Clinique – Général »
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Une étude examine les effets d’une exposition aiguë au téléphone cellulaire sur l’oxygénation du cortex frontal chez les humains


Cette étude par Curcio et al. avait pour but d’évaluer, au moyen de la spectroscopie dans le proche infrarouge fonctionnelle (SPIRf), les effets d’une exposition de 40 minutes aux rayonnements GSM des téléphones cellulaires sur l’oxygénation du cortex frontal. Le plan d’étude consistait en une étude randomisée croisée à double insu où 11 sujets ont été soumis à une exposition réelle ou fictive, durant deux séances distinctes. Les paramètres suivants ont été mesurés : hémodynamique dans le cortex frontal, fréquence cardiaque, vigilance objective et subjective et symptômes subjectifs. Les résultats de la SPIRf indiquent que les téléphones cellulaires GSM ont une faible incidence sur le cortex frontal, mais aucun autre effet sur la santé n’a été noté à partir des paramètres mesurés. Les auteurs ont conclu que les effets à court terme sur la santé, observés durant leur étude, devront être confirmés auprès d’un échantillon plus large et d’une portion plus large du cortex frontal.

Curcio, G., M. Ferrara, T. Limongi, D. Tempesta, G. Di Sante, L. De Gennaro, V. Quaresima et M. Ferrari. « Acute mobile phones exposure affects frontal cortex hemodynamics as evidenced by functional near-infrared spectroscopy », J Cereb Blood Flow Metab., 25 février 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Clinique – Fonctions cognitives »
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La sensibilité des humains aux champs de radiofréquences de la radio et de la télévision


Les auteurs ont utilisé une paroi réfléchissante mobile pour évaluer la sensibilité des humains aux champs de radiofréquences (RF) émis par les tours de radiodiffusion et de télédiffusion. Ils ont ensuite mesuré les effets sur la santé produits par les radiofréquences, en enregistrant les mouvements des mains de 29 sujets à l’aide d’un transducteur. Leurs résultats indiquent une corrélation entre les mouvements des mains et les mesures des fréquencemètres chez 9 sujets (32 %); une réaction chez 6 sujets (21 %) sans corrélation avec les résultats du fréquencemètre et l’absence de réactions chez 14 sujets (45 %).

Huttunen, P., O. Hänninen et R. Myllylä. « FM-radio and TV tower signals can cause spontaneous hand movements near moving RF reflector », Pathophysiology, 5 mars 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Clinique – Général »
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Effet positif de l’exposition aux radiofréquences des téléphones cellulaires sur l’hémoglobine humaine

Les auteurs ont étudié les effets de champs de radiofréquences de 910 MHz et de 940 MHz des téléphones cellulaires sur des systèmes biologiques, et plus particulièrement sur la structure et la fonction de l’hémoglobine responsable du transport de l’oxygène dans le sang. L’affinité pour l’oxygène et les changements structuraux ont été mesurés chez les humains. Selon les résultats, les rayonnements des téléphones cellulaires ont modifié l’affinité pour l’oxygène et la structure tertiaire de l’hémoglobine sanguine. Un lien a aussi été observé entre l’affinité pour l’oxygène et l’intensité et la durée de l’exposition aux téléphones cellulaires.

Mousavy, S.J., G.H. Riazi, M. Kamarei, H. Aliakbarian, N. Sattarahmady, A. Sharifizadeh, S. Safarian, F. Ahmad et A.A. Moosavi-Movahedi (2009). « Effects of mobile phone radiofrequency on the structure and function of the normal human hemoglobin», Int J Biol Macromol 44(3): 278-285.

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Laboratoire »
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Effets d’une exposition postnatale à des rayonnements de radiofréquences de 900 MHz sur l’hippocampe du rat

Cette étude visait à examiner le nombre de cellules pyramidales (type de neurones présents dans certaines parties du cerveau) dans la corne d’Ammon (CA) ou hippocampe d’une rate de 16 semaines, après une exposition postnatale à des rayonnements de 900 MHz. Les résultats montrent que l’exposition postnatale aux RF a causé une baisse significative du nombre de cellules pyramidales. Ces résultats pourraient inciter les chercheurs à évaluer les effets chroniques des rayonnements de 900 MHz sur le cerveau des adolescents.

Bas, O., E. Odaci, S. Kaplan, N. Acer, K. Ucok et S. Colakoglu. « 900 megahertz electromagnetic field exposure affects qualitative and quantitative features of hippocampal pyramidal cells in the adult female rat », Brain Res., 18 février 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Laboratoire – Fonctions cérébrales »
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Effets des rayonnements des champs de radiofréquences sur les oreilles de rats mâles

Cette étude avait pour but d’examiner les effets possibles de l’exposition aux champs de radiofréquences UMTS (1 946 MHz) sur les fonctions des cellules ciliées externes de la cochlée, chez 48 rats mâles soumis à une exposition locale (DAS : 10 W/kg, 2 h/j, 5 j/semaine, 4 semaines) ou fictive. Aucune différence statistiquement significative n’a été observée entre les signaux audiologiques enregistrés dans les différents groupes expérimentaux.

Galloni, P., V. Lopresto, M. Parazzini, R. Pinto, M. Piscitelli, P. Ravazzani et C. Marino. « No effects of UMTS exposure on the function of rat outer hair cells », Bioelectromagnetics 25 février 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Clinique – Oreilles »
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Effets des rayonnements des champs de radiofréquences sur les yeux d’embryons de poulet


Cet article examine les effets histologiques et morphologiques des champs électromagnétiques (CEM) émis par un téléphone cellulaire sur la rétine d’embryons de poulet en développement. Un groupe témoin et un groupe expérimental d’embryons ont été constitués et comparés. Un certain nombre de changements ont été observés après 10 et 15 jours d’exposition postnatale aux CEM. Les auteurs concluent que les champs de radiofréquences émis par le téléphone cellulaire provoquent un dérèglement de la différenciation de la rétine chez les embryons de poulet.

Zareen, N., M.Y. Khan et L.A. Minhas (2009). « Derangement of chick embryo retinal differentiation caused by radiofrequency electromagnetic fields », Congenit Anom (Kyoto). 49(1): 15-9

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Laboratoire – Effets oculaires »
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Analyse documentaire visant à définir les orientations des futures recherches

Cette analyse documentaire propose un examen détaillé de toutes les études publiées ayant examiné les effets possibles sur la santé associés à l’exposition aux champs de radiofréquences (RF) produits par les téléphones cellulaires. L’analyse inclut des études de cas, des études in vitro, des études rétrospectives basées sur la population et d’autres études. Les auteurs notent que les données actuelles sur les RF et la carcinogenèse ne sont pas concluantes et soulignent les limites des études antérieures et les lacunes de la recherche.

Kohli, D.R., A. Sachdev et H.S. Vats (2009). « Cell phones and tumor: Still in no man’s land », Indian J Cancer. 46(1): 5-12

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Bibliographie – Articles de synthèse – Cancer »
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Analyse documentaire des données sur les effets non thermiques de l’exposition au téléphone cellulaire

Blackman passe en revue certaines données qui font état d’effets non thermiques associés à l’exposition aux champs de radiofréquences des téléphones cellulaires. L’auteur explique les caractéristiques de l’exposition qui, à son avis, devraient être incluses dans l’évaluation et l’orientation des futures recherches et l’évaluation des effets potentiels sur la santé.

Blackman, C. « Cell phone radiation: Evidence from ELF and RF studies supporting more inclusive risk identification and assessment », Pathophysiology 3 mars 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Bibliographie – Articles de synthèse – Général »
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Analyse documentaire des effets potentiels sur la santé des humains et des animaux attribuables aux stations de base de téléphonie mobile


Kundi et Hutter passent en revue les données expérimentales et les données sur les humains, provenant des études publiées sur l’exposition aux stations de base. Les auteurs discutent des études, ainsi que des limites et des problèmes liés aux plans de ces études. Selon les auteurs, les difficultés liées à la conduite d’études à long terme sur les stations de base de téléphonie mobile sont exagérées et les chercheurs ne devraient pas attendre d’avoir des données définitives pour mener de telles études.

Kundi, M. et H.P. Hutter. « Mobile phone base stations – Effects on wellbeing and health », Pathophysiology, 2 mars 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Bibliographie – Articles de synthèse – Épidémiologie »
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Des auteurs préconisent l’adoption de mesures préventives à l’égard des technologies sans fil et de leurs risques pour la santé publique


Sage, C. et D.O. Carpenter. « Public health implications of wireless technologies », Pathophysiology, 14 mars 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Bibliographie – Articles de synthèse – Général »
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Examen de 101 études in vivo et in vitro sur la génotoxicité des champs de radiofréquences


Ruediger, H.G. « Genotoxic effects of radiofrequency electromagnetic fields », Pathophysiology, 13 mars 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Bibliographie – Articles de synthèse – Cancer »
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Examen des effets des champs à fréquences extrêmement basses et des champs de radiofréquences sur la réaction de stress des cellules

Blank, M. et R. Goodman. « Electromagnetic fields stress living cells », Pathophysiology, 5 mars 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Bibliographie – Articles de synthèse – Cancer »
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Examen de l’épreuve Comet (électrophorèse) et de son efficacité pour évaluer les dommages à l’ADN


Phillips, J.L., N.P. Singh et H. Lai. Electromagnetic fields and DNA damage, 4 mars 2009 (avant impression)

Pour plus de renseignements, voir « Recherches – Bibliographie – Articles de synthèse – Cancer »
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Blank, M. Preface, Pathophysiology, 4 mars 2009 (avant impression)
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