avril
2001
Une
étude récente sur les rayonnements RF ne démontre
aucun effet génotoxique
Dans
la mise à jour de mars, nous discutions de deux études récentes
qui n'ont pu démontrer aucun effet génotoxique
sur les cellules exposées à des rayonnements RF dans la
fréquence des cellulaires. Une autre étude de Maes et ses
collaborateurs, récemment publiée, en arrive à des
résultats similaires. Dans cette étude, des cellules sanguines
humaines ont été exposées à des rayonnements
de 900 MHz. Dans certains essais, les cellules ont également été
exposées soit à la mitomycine C (un produit chimique qui
entraîne des mutations chez les cellules) soit aux rayons X. Aucun
effet génotoxique provenant des rayonnements RF n'a été
démontré, avec ou sans l'exposition aux rayons X ou à
la mitomycine C.
Référence: Maes A, Collier M, Verschaeve
L. Cytogenetic effects of 900 MHz (GSM) microwaves on human lymphocytes.
Bioelectromagnetics 2001;22:91-96.
Dangers biologiques théoriques des rayonnements
RF évalués
Dans un article récent paru dans Bioelectromagnetics, Pickard and
Moros discutent de la possibilité qu'une exposition à des
ultra-hautes fréquences (UHF : 300 à 3 000 MHz) puissent
produire des effets biologiques non-thermiques. Les auteurs de l'Université
de Washington à St. Louis au Missouri, ont utilisé un cadre
théorique et ont conclu " que le taux d'énergie propagée
par un champ normal dans un tissu normal est trop minime pour produire
un effet biologique non-thermique significatif ".
Référence: Pickard WF, Moros EG. Energy
deposition processes in biological tissue: Nonthermal biohazards seem
unlikely in the ultra-high frequency range. Bioelectromagnetics 2001;22:97-105.
Plus de détails sur l'étude de
Hardell
Dans la mise à jour de décembre 2000, nous discutions d'un
article de Rothman publiée dans la revue Lancet, dans lequel il
passait en revue les preuves épidémiologiques des risques
que représentent les téléphones cellulaires pour
la santé. Dans le Lancet du 24 mars, les docteurs Hardell et Mild
ont tenté de répondre aux préoccupations exprimées
par Rothman au sujet de leur étude. Le docteur Rothman a répondu,
réitérant ses vues, que " leur découverte d'une
absence d'augmentation générale du risque, conjuguée
à un résultat douteux quant à la latéralité
laisse place à beaucoup de scepticisme au sujet de l'interprétation
de causalité ".
Référence: Hardell L, Mild KH. Cellular
telephones and risk of brain tumours. Lancet 2001;357:960-1. Reply: Rothman
KJ.
Absence de symptômes reliés à
l'utilisation d'un téléphone
Il existe quelques rapports de personnes ayant ressenti une variété
de symptômes pendant l'utilisation d'un cellulaire. Vous pouvez
en apprendre plus sur ce sujet dans le " Quoi de neuf " de novembre
2000 ainsi que dans le rapport " Les télécommunications
sans fil et la santé " dans la section " Santé
" de ce site Web. Contrairement aux rapports passés qui se
basaient sur des coïncidences, Koivisto et ses collaborateurs de
l'Université de Turku en Finlande ont mené des expérimentations
pour vérifier si une exposition à des rayonnements RF de
902 MHz pendant 30 à 60 minutes est associée à ces
symptômes. Leurs expérimentations n'ont révélé
aucune différence entre les cas exposés et les témoins
pour des symptômes tels maux de tête, étourdissements,
fatigue, démangeaisons, picotements ou rougeurs de la peau ou sensation
de chaleur sur la peau.
Référence:
Koivisto M, Haarala C, Krause CM, Revonsuo A, et al. GSM phone signal
does not produce subjective symptoms. Bioelectromagnetics 2001;22:212-215.
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