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Auteurs Hardell
L, Hallquist A, Mild KH, Carlberg M, et al. (2002)
Cette étude implique une série différente de patients de celles retrouvée dans les articles publiés par les auteurs en 1999 et 2000. Les registres de cancer ont été utilisés pour identifier de nouveaux cas de tumeurs au cerveau chez des gens âgés entre 20 et 80 dans quatre régions médicales de Suède. Les cas ont été diagnostiqués entre le 1er janvier 1997 et le 30 juin 2000. Initialement, 2561 cas ont été identifiés, mais après confirmation des diagnostiques et exclusion des personnes décédées, il restait 1617 cas. Chaque cas était jumelé avec un témoin de même âge et de même sexe de la même région géographique. Des questionnaires ont été envoyés aux participants, suivis d’une entrevue téléphonique si besoin de clarification il y avait. Le questionnaire comportait des questions sur un nombre d’expositions différentes. On a ainsi obtenu des détails sur le téléphone utilisé, le nombre d’années d’utilisation, le nombre moyen de minutes d’utilisation par jour et l’oreille le plus fréquemment utilisée. Les résultats
sont basés sur 1303 jumelages pour qui les informations étaient
complètes. Il existait une augmentation du risque de tumeur
cérébrale pour les téléphones analogiques
(OR of 1,3). Ce chiffre augmente à 1,4 pour ceux ayant utilisé
le téléphone pendant plus de 5 ans et à 1,8
pour une période de plus de 10 ans. Les analyses de différents
types de tumeurs ne démontrent aucune augmentation du risque
pour les tumeurs malignes, mais une augmentation pour les tumeurs
bénignes avec les téléphones analogiques. Cette
découverte était principalement due au risque accru
de neuromes acoustiques. (OR 3.5). D’autres auteurs n’ont pu confirmer ces résultats. Inskip(2001) et Muscat (2000) n’ont trouvé aucune augmentation du risque de tumeurs cérébrales avec l’utilisation du téléphone cellulaire, pas plus qu’ils n’ont trouvé d’augmentation du côté où était utilisé le téléphone. Muscat et al. (2002) n’ont observé aucune augmentation du risque de neuromes acoustiques. La présente étude de Hardell et ses collaborateurs est la première à suggérer une augmentation du risque avec le téléphone sans fil. Devant ces divergences entre les résultats des articles publiés à ce jour, une étude à grande échelle conduite par Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) est grandement attendue. Les résultats sont attendus d’ici 2 ou 3 ans. |
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