Auteurs
Radon K, Parera D, Rose D-M, Jung D, et al.

Dans cette étude, les auteurs ont conduit des études sur huit jeunes hommes en santé âgés en moyenne de 24,8 ans. Les hommes étaient exposés à des champs de 900 MHz, avec une fréquence de 217 Hz, et une durée d'impulsion de 217 µs. Une antenne était placée 10 cm derrière la tête des sujets. La densité de flux du pouvoir était d'environ 1 W/m² et le DAS local maximum de la tête (estimé sur 10 g de tissus) était de 0,025 W/kg. L'étude avait pour but d'évaluer les effets des champs RF sur la concentration salivaire de mélatonine, de cortisol, de néoptérine et d'IgA. La mélatonine et le cortisol sont des hormones qui sont sécrétés différemment le jour et la nuit. Leur sécrétion est contrôlée respectivement par l'épiphyse et l'hypophyse. Comme ces glandes sont situées à la base du cerveau, il a été suggéré qu'elles puissent être sensibles aux effets des champs RF près de la tête. La Néoptérine et l'IgA sont des substances comprises dans le système immunitaire.

Avant d'être exposés aux champs RF, les sujets ont subi 5 sessions de 4 heures chacune pour s'assurer que les conditions expérimentales ne causaient aucun changement dans les concentrations des substances testées en comparaison des niveaux habituels. Par la suite, les sujets ont été soumis à 20 sessions de 4 heures. La moitié des sujets étant exposés à un champ RF, l'autre de façon fictive. La moitié des sessions ont eu lieu pendant le jour, l'autre de nuit.

Les résultats ont montré qu'il n'existait aucune différence dans les concentrations salivaires des quatre substances testées ou dans le flux salivaire.


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