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Lors de l'étude expérimentale, les conditions sont déterminées directement par le(s) chercheur(s). Il est difficile d'extrapoler pour les humains les résultats des études réalisées sur des cellules ou sur des animaux. Les conditions d'absorption des radiofréquences peuvent être différentes chez les humains puisque l'absorption de l'énergie du rayonnement RF dépend des propriétés diélectriques, de l'orientation, de l'uniformité des champs, de la taille et de la géométrie des sujets exposés, de la longueur d'ondes du rayonnement, de l'exposition en champ proche ou éloigné et du degré d'exposition partiel ou entier de l'organisme (Stuchly, 1998). Nombre d'études sur les effets de l'exposition à des rayonnements RF ont été effectuées sur des volontaires humains. Dans cette section, les recherches expérimentales humaines se trouvent sous les titres suivants : Les études sur la fonction cérébrale portent à la fois sur l’EEG et la fonction cognitive. Hermann and Hossmann
(Journal of Neurological Sciences 1997; 152: 1- 14) ont publié une
bonne revue des téléphones mobiles et de leurs effets sur les fonctions
cérébrales. Les auteurs ont inclu des détails sur les recherches in
vitro et in vivo, ainsi que les recherches sur les humains. Une mise
à jour de cette revue a été publiée en 2003.
Ces auteurs formulent toutefois la mise en garde suivante : les détecteurs TEM et TEP sont sensibles aux champs magnétiques à un seuil d’environ 100 µT. Les études basées sur ces méthodes devraient donc utiliser des témoins pour s’assurer que les détecteurs TEM et TEP ne sont pas eux-mêmes altérés par l’exposition. Cette mise en garde peut valoir également pour l’exposition aux RF, en particulier si les composantes électroniques connexes produisent d’importantes émissions ELF. Cook et al. notent également que les systèmes par résonance magnétique produisent des champs qui peuvent provoquer chez les rongeurs des comportements comparables à ceux dus aux opiacés et altérer les comportements affectifs des rongeurs et des humains. Autre lacune de ces méthodes, elles détectent les événements survenant relativement tardivement, par exemple le débit sanguin et le métabolisme qui se produisent des secondes ou des minutes après le début de l’activité cérébrale.
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