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Auteurs Braune S, Riedel A, Schulte-Monting J, Raczek J (2002) Braune et ses collaborateurs ont répété leur étude précédente dans laquelle ils avaient observé une augmentation de la pression sanguine chez les sujets exposés à un champ EM. Toutefois, cette étude a été critiquée en raison du manque de hasard dans la distribution des séquences d'exposition. Tous les sujets avaient préalablement été exposés de façon fictive. Pour cette occasion, ils ont testé 40 volontaires en santé (autant d'hommes que de femmes). Chacun des sujets était testé de deux manières. La première journée, chacun des sujets était soumis une période d'exposition fictive et réelle, au hasard. La deuxième journée, les sujets se soumettaient à la séquence inverse. Les sujets ne connaissaient pas la nature de l'exposition à aucun moment. Le champ électromagnétique était émis par un téléphone GSM 900 MHz. Le DAS était de 0,50 W/kg lorsque la moyenne était calculée pour 10 g de tissus et de 0,84 W/kg pour 1 g. Chaque expérience commençait par 30 minutes de simples lectures, suivies de 20 minutes de repos couché sur le dos, puis de 10 minutes de repos en position assise avec une inclinaison de 70 degrés et finalement de 20 minutes supplémentaires sur le dos. Un intervalle de 15 minutes de repos sur le dos séparait les deux périodes d'exposition. Des mesures de la pression sanguine, du rythme cardiaque et de la vitesse du flux capillaire étaient constamment prises. Les niveaux de norépinéphrine, d'épinéphrine, de cortisol et de sérum endothélial étaient mesurés après la phase initiale de repos puis au 10 minutes. Il existait une augmentation statistiquement significative de 5 mm de mercure pour chacune des deux pressions - systolique et diastolique - pendant les deux périodes, mais indépendamment de l'exposition. Il y avait diminution des niveaux de norépinéphrine et de cortisol pendant les deux périodes. Bref, les champs électromagnétiques émis n'avaient aucun effet sur les variables étudiées. Les auteurs pensent que l'augmentation de la pression sanguine pourrait être reliée à l'adaptation des fluides qui se produit lorsqu'on adopte une position couchée. Il est probable que l'augmentation observée dans la première étude (Braune 1998) ÉTAIT reliée au même mécanisme. |
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